La Colombe du Dimanche – Numéro 62 – Edition du 12 mars 2017

Chères lectrices, chers lecteurs,

voici le lien de téléchargement:

La Colombe du Dimanche – Numéro 62 – Edition du 12 mars 2017

Ce dimanche nous nous posons la question des engagements. Les causes et idéologies permettent-elles à l’homme de s’accomplir entièrement?

Bonne lecture et bon dimanche!

25 réflexions au sujet de « La Colombe du Dimanche – Numéro 62 – Edition du 12 mars 2017 »

  1. Béréenne attitude

    Le but de l’homme est-il de s’accomplir? Si oui, pourquoi?
    Bonjour Julien,
    Ceci dit en passant 🙂 quelles différences vois-tu entre le contexte des premiers chrétiens et nous? Par exemple, entre une ville comme Corinthe, et une grande ville actuelle?

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    1. satch669 Auteur de l’article

      Salut Béréenne,

      disons que l’homme chrétien est sensé je pense se demander pourquoi il reçoit tel ou tel bienfait. Par exemple si il a la chance de voir son entreprise fleurir, il doit se demander comment rendre grâce à Dieu pour ça. En ce sens le simple fait d’avoir un succès entrepreneurial n’est pas un accomplissement en soi, c’est un moyen.

      Corinthe était une cité cosmopolite, on en retrouve plein de nos jours. La grande différence est qu’elle était très jeune et possédait une forte croissance de population au premier siècle (la Corinthe de Paul est une cité quasiment entièrement reconstruite au siècle précédent suite à une attaque romaine). Les premiers chrétiens avaient des excuses que nous n’avons plus aujourd’hui. L’information, les lettres qui composent nos bibles étaient d’un accès difficile à l’époque (rien que le temps entre la rédaction d’une lettre et son acheminement). Pour une cité qui ressemble à la Corinthe qu’a connu Paul je penserait à des villes comme Dubaï: très récentes, de culture diverses avec une dominante hostile (islamique en ce qui concerne Doubaï), mêlant prostitution décomplexée et piété extérieure.

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    1. satch669 Auteur de l’article

      Je veux dire par là que de nos jours, une personne disposant d’une connexion internet a accès à l’ensemble de la Bible. Donc si un proche l’exhorte il peut directement aller voir les versets en question. En gros l’excuse d’une personne disposant d’une connexion internet ne peut pas être: « j’ai pas accès à la Bible ».

      En revanche, du temps de Paul, la vérification était plus compliquée, tout le monde ne disposait pas de manuscrits. Quand bien même l’Eglise locale disposait de copies de lettres, elles n’étaient pas aussi facilement consultables qu’un extrait biblique en ligne aujourd’hui. Par exemple si un prédicateur « fort en gueule » se pointe et annonce que Jésus n’a pas parlé de résurrection des morts, une personne crédule peut difficilement vérifier dans l’Ecriture ce point (pour la bonne raison qu’elle ne dispose peut-être pas d’un manuscrit sous la main).

      Comme tu le sais (si j’en crois ton pseudo 😉 ) certains habitants « examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était juste ». Or, tous les premiers chrétiens n’avaient pas la grâce de disposer, comme les habitants de Bérée, de rouleaux et de lettres.

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      1. satch669 Auteur de l’article

        Mais c’est toi qui m’a demandé une précision sur « excuses »…

        Si tu ne voulais pas que je te donne une précision sur « excuses », il ne fallait pas me demander une précision sur « excuses »…

        J’ai répondu dans mon premier message sinon, je sais pas ce que tu cherches.

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      2. Béréenne attitude

        Sinon pour te répondre, la distinction se qui se fait dans toute l’histoire: savoir ou ne pas savoir lire. La Bible était répandue de tout temps et partout dans le monde. C’est à dire, des traductions. A quels textes avons-nous accès? 🙂

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      3. satch669 Auteur de l’article

        Certes les copies ont rapidement été ventilées dans l’empire romain et au-delà, cependant disposer de l’ensemble des livres de la Bible, chez soi, était loin d’être une généralité (le codex complet était l’exception, pas la norme).

        Hélas comme tu le sais les autographes sont perdus, nous n’avons que des traductions fondées sur des codex et manuscrits (de mémoire le plus ancien papyrus du Nouveau Testament, fraction de l’évangile de Jean, est daté du milieu du deuxième siècle).

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      4. Béréenne attitude

        Moi, je ne sais rien. Mais puisque tu étudies à Vaud-Sur-Seine, tu vas pouvoir me donner des sources sur les autres textes ailleurs dans le monde. A partir des autres langues vernaculaires.

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      5. satch669 Auteur de l’article

        Sois pas modeste, tu connais bien le sujet 😉

        Un premier exemple de large diffusion en langue vernaculaire (de l’époque car aujourd’hui morte) c’est la version de Jérôme, qui a donné la vulgate (IVe siècle je crois). Jérôme était réticent à traduire les apocryphes (Maccabées, Siracide, etc…) mais l’a quand même fait.

        Sinon les toutes premières bibles en langues communes (ou du moins destinées à être lues par un maximum de personnes) semblent être le pentateuque samaritain et les targumims, qui ont eu une assez large diffusion au proche orient.

        En langue « française » (disons en vieux françois), le premier essai de traduction date du moyen age. Mais à cette époque le latin dominait largement les liturgies, or de moins en moins de monde parlait le latin, d’où un accès limité à la parole (il fallait demander au prêtre, qui était souvent un des seuls latinistes du coin, avec les médecins).

        C’est pas pour faire cocorico, mais il a fallu attendre l’imprimerie et la réforme pour diffuser largement la Bible dans les langues vernaculaires (succès de la King James chez les anglais entre autre).

        Je m’y intéresse pour mes études, cependant j’ai pas encore traité le module d’histoire de la Bible, mais ça viendra un jour pour que j’approfondisse tout ça 😉

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      6. Béréenne attitude

        Il y a des décennies que dans toutes les assemblées, à la TV, sur Internet, il nous est recommandé de lire la Bible. Il existe une multitude de plans de lecture de la Bible, depuis des années, il existe des « lectio divina » de différentes sortes, des groupes de lecture de la Bible, etc, etc.

        Tu me demandes ce que je cherche.

        J’ai simplement participé à un ou deux groupes de « lecteurs de la Bible », et lu un peu la Bible, comme « tous les chrétiens » insuffisamment…

        Il me semble que cela te parait »particulier »? Cela n’a rien exceptionnel. Nous sommes énormément à lire la Bible. Et dans passablement de langue. C’est le livre le plus vendu dans le monde. Aussi, je pose des questions lorsque je ne sais pas quelques choses.

        Pas toi?

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      7. satch669 Auteur de l’article

        Jamais, le français sait toujours tout sur tout!

        Je plaisante, quoi que… L’orgueil est une chose sur lesquelles je dois travailler, avant d’être touché par Christ j’avais une tendance à… disons toujours la ramener.

        Avant, je préférais ne pas montrer que je savais pas et faire comme si je savais (mais ça c’était avant!).

        La lecture de la Bible est effectivement recommandée depuis pas mal de temps, hélas parfois trop peu pratiqué. J’entends pas par là qu’il faut que chaque chrétien devienne un champion en théologie, mais prenne pour habitude de puiser dans les Écritures réponses et exhortations.

        Apres certains en savent plus que d’autre, pour parler de la diffusion de la Bible et de la progression des traductions en langues communes, je pense que David Vincent du blog Didascal est bien plus compétent que moi 😉

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      8. Béréenne attitude

        Les théologiens ne connaissent quasiment pas la Bible. Le lecteur de la Bible ne devient en tout cas pas champion en théologie. Par contre, il connait ce que beaucoup de théologien ne connaissent pas du tout.

        L’évangile est compréhensible des enfants.

        Pour didascal, David Vincent ne connait pas encore des sources de plusieurs … sources. Il est très jeune, je crois.

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      9. Béréenne attitude

        Les questions que je pose sont celles d’un enfant de 12 ans qui a appris à l’école à « résumer un livre » et à analyser un poème. Cela n’a rien d’extraordinaire.

        Ceux qui ont été touché par Christ se posent les mêmes. Certains font théologie pour répondre encore à d’autres mais généralement pour mieux propager l’Évangile! Ils se repèrent de loin! 😉

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      10. satch669 Auteur de l’article

        Tout dépend des étudiants en théologie 😉

        À Vaux-sur-Seine et à Aix la seule base est la Bible (et certains éléments contextuels historiques et commentaires bibliques). Les facultés de Paris et Strasbourg ont en revanche une approche libérale, mêlant sociologie, politique, et un peu de Bible…

        Sinon, je suis pas certain pour le jeune de moins de 14 ans, en France le niveau scolaire devient catastrophique… Ma grand-mère n’a pas fait d’études mais savait compter, lire et écrire convenablement, aujourd’hui certains jeunes scolarisés de 15 ans déchiffrent à peine un texte en butant sur chaque mot.

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      11. Béréenne attitude

        Ce n’est pas ce que je cherche. Bien au contraire.

        Mais imaginons même que j’aie de très nombreux défauts, cela ne changera pas le fait que les commentateurs au sujet de la Bible sont étudiés, différents filtres de lecture, mais pas la Bible elle-même.

        Que j’aie de très, très, très nombreux défauts ou pas, n’y change rien…

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      12. satch669 Auteur de l’article

        Pour les défauts chacun les siens, pas de soucis 😉

        Pour les commentateurs de la Bible, tout simplement l’objectif est de reconnaître qu’on ne sait pas tout et que parfois on a pas toutes les réponses. Il ne s’agit pas de placer les commentaires au dessus de la Bible. Cependant l’essentiel (pour les modules que j’ai effectué à Vaux-sur-Seine) se fait uniquement avec la Bible.

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  2. Béréenne attitude

    La question est pourquoi?

    Pourquoi dire à tous de lire la Bible, pourquoi organiser de nombreuses « études bibliques », concevoir des « plants de lecture », recommander en long et en large aux chrétiens de venir écouter la Bible, (le dimanche matin, en semaine) mais ne pas l’étudier soi-même?

    Que tu me trouves tel ou tel défaut ne change rien.

    Tu y réfléchiras…

    Enfin, sens-toi entièrement libre de ne pas y réfléchir du tout. Mais comme tu tiens un blog qui parle de la Bible, il me semble que cela soit un minimum…….. surtout en mentionnant que tu fais des études … de théologie! 🙂

    Bonne nuit! 🙂

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